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« Hacktivismes » ‣ Chapitre 1 d’Ambivalences #3 – Rennes

Publié le 2 septembre 2022

Rendez-vous publics pour une réflexion dédiée aux relations art, technologies et société

Partant du postulat que la technologie n’est pas neutre, que son déploiement exponentiel impacte l’ensemble de notre écosystème, et que la place de l’art et de la culture est essentielle pour explorer ces questionnements et ces enjeux, Electroni[k], Oblique/s et Stereolux s’associent pour présenter un programme de rencontres intitulé “Ambivalences”.

Après une première année consacrée au thème des « Mutations environnementales » et une seconde aux « Mutations du vivant« , la prochaine édition des conférences lors du festival Maintenant est dédiée au premier chapitre de la thématique « Mutations politiques ».

▶︎ Chapitre 1 – Hacktivismes

Jeudi 6 octobre 2022 – 14h30 à 16h30 – Le Tambour (Université Rennes 2)

Dans le cadre des rencontres professionnelles du festival Maintenant 

La digitalisation progressive de nos sociétés engendre des transformations profondes dans de nombreux aspects de nos vies : accès à l’information, au savoir, à la culture, évolutions des rapports sociaux et économiques… Dès lors, comment ces mutations modifient les rapports de force dans le champ social ? Quelles en sont les implications politiques ? Quels regards portent les artistes d’aujourd’hui sur ces mutations et de quelles manières utilisent-ils ces technologies dans leur travail pour porter un discours politique et en révéler la dimension émancipatrice, aliénatrice ou subversive.

La désobéissance numérique comme levier d’action politique ?

En ouverture de cette nouvelle thématique, il s’agira d’interroger les rapports entre art et activisme en donnant à voir des artistes qui font “œuvre de hacking” et qui nous invitent à repenser à travers l’art nos rapports de  dépendance vis-à-vis de la technique et de notre écosystème machinique.

▶︎ Intervenant.e.s

  • Modération par Pauline Briand – journaliste et autrice

    Pauline Briand est journaliste et autrice spécialiste des enjeux environnementaux. Pour Billebaude, Usbek & Rica ou le Musée national d’Histoire Naturelle, elle a écrit sur la myxomatose, les forêts et le changement climatique, la disparition des insectes, l’évolution de la vie, et l’anthropologie au-delà de l’humain. 

    Auprès d’Astrid de la Chapelle, de Disnovation, de the Internet of Dead Things Institute et de Nicolas Nova, elle participe à des projets entre art et recherche qui travaillent le récit de l’Île de Pâques aux hybridations de l’Anthropocène. Pauline Briand contribue au Centre des Politiques de la Terre.


  • Jean-Paul Fourmentraux (FR) – Socio-anthropologue et critique d’art

    Jean-Paul Fourmentraux
    , socio-anthropologue et critique d’art, est professeur à l’Université d’Aix-Marseille et membre du Centre Norbert Elias à l’École des hautes études en sciences sociales. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les (contre-)cultures numériques, dont Art et Internet (2005), L’Ère Post-media (2012), L’œuvre Virale (2013), Identités numériques (2015).
    Pour ces rencontres Ambivalences, il présentera les travaux compilés dans son dernier ouvrage antiDATA – La désobéissance numérique (Les Presses Du Réel, 2020).

  • Gwénola Wagon (FR) Artiste et Maîtresse de conférence à l’Université Paris 8

    Gwénola Wagon est artiste et enseigne à l’Université Paris 8. Son travail imagine des alternatives et des récits paradoxaux pour déconstruire le monde numérique contemporain.
    Elle réalise des films et des installations pour des festivals et des expositions en France et à l’étranger. Elle publie Psychanalyse de l’aéroport international avec Stéphane Degoutin et Planète B aux éditions 369.

  • Christophe Bruno (FR) Artiste plasticien

    Au début des années 2000, Christophe Bruno investit la mouvance du net.art en détournant de manière poétique et sensible Google Adwords, la régie publicitaire de Google. L’artiste plasticien polymorphe s’aventure aujourd’hui sur de nombreux médiums allant de la sculpture au NFT en passant par la performance pour proposer une réflexion critique des phénomènes de réseau dans les champs de l’image et du langage.

    >Artiste-résident à l’IMéRA, Institut d’Études Avancées d’Aix-Marseille Université, programme « Art, Science, Société » et lauréat du programme « Résidence Hors les Murs Villa Médicis 2016 » de l’Institut Français, catégorie « Arts Numériques », il intervient depuis 2013 dans les workshops Improbable, les ateliers d’Art Thinking de l’Institut Jean-Baptiste Say, et donne des conférences au Collège de France et à l’Université de Stanford.


  • Julie Morel (FR) Artiste & Professeure à l’ESAS-Tours

     

    Julie Morel est artiste. Elle a participé à de nombreux collectifs (incident.net, Kom.post, Le sans titre). Ses propositions plastiques et graphiques, souvent liées à l’histoire de l’art conceptuel, sont dirigées vers la textualité : les différents aspects du texte écrit. Sa pratique, alimentée par une volonté d’interroger les relations qu’entretient l’homme avec le langage, se développe sous diverses formes : éditions, dispositifs interactifs, sites internet, installations, dessins, ateliers collaboratifs. Elle se penche et explore ainsi différents champs de l’écriture : la littérature, la traduction, le code informatique, le métalangage, le commentaire, la partition. Son travail est exposé en France et à l’international. Elle enseigne les pratiques éditoriales et numériques à l’ESAD Tours.

Ambivalences s’appuie sur les festivals Maintenant à Rennes, Scopitone avec le Labo Arts & Tech à Nantes et ]interstice[ à Caen. Il émane d’une dynamique inter-régionale portée par Electroni[k] (Bretagne), Stereolux (Pays de La Loire) et Oblique/s (Normandie). Il s’inscrit dans les réflexions portées par le réseau national HACNUM, autour des enjeux propres aux acteurs et au secteur des arts hybrides et cultures numériques.

En partenariat avec l’Université Rennes 2.

 

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